Présentation de l'ICSM

L'ICSM est une Unité Mixte de Recherche (UMR 5257) entre le Commissariat à l'Energie Atomique et aux Energies Alternatives (CEA), le Centre National de la Recheche Scientifique (CNRS), l'Université Montpellier (UM) et l'Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Montpellier (ENSCM). Créé en janvier 2007, l'ICSM est composé de 3 axes de recherches regroupant les 8 équipes de recherche travaillant en étroite collaboration (voir le rapport scientifique 2019-2022, format pdf).

Il est également rattaché au pôle chimie Balard réunissant les 4 instituts de chimie de Montpellier dont l'Institut Européen des Membranes (IEM), l'Institut Charles Gerhardt de Montpellier (ICGM) et l'Institut des biomolécules Max Mousseron (IBMM).

 

Présentation de l'ICSM (lien vers la vidéo YouTube)

Crédit : Université de Montpellier

La raréfaction inéluctable des combustibles fossiles, l'impact sur le climat et l'environnement de plus en plus inacceptable de la production d'énergie à partir de ces derniers, de nouvelles exigences en matière de sécurité des installations et de gestion de leurs déchets, la nécessité d'une production croissante d'eau douce dans de nombreuses régions confrontent les scientifiques à une demande forte de la société pour des solutions pratiques et fiables en matière de technologie pour l'énergie. Avant la disponibilité espérée de l'énergie de fusion et en cohérence avec une nécessaire intensification de l'utilisation des énergies renouvelables (inscrite dans la loi du 13 Juillet 2005), un nucléaire durable utilisant l'isotope 238 de l'uranium ne se déclinera pas à partir de simples extrapolations de l'existant et reposera sur des avancées en chimie séparative.

Dans le domaine des énergies alternatives rendre celles-ci durables dans la même acceptation revient à fermer efficacement de la même manière le cycle des fluides et des matériaux d'usage dans les autres technologies de l'énergie décarbonée. Dans un monde fini en ressources naturelles, fermer les cycles relève d'une démarche de tri sélectif, qui est au niveau du chimiste une séparation ionique, moléculaire ou colloïdale.

Recycler les terres rares au lieu de les extraire du sol en est un premier défi d'importance pour cette chimie qui relève des nanosciences via les aspects colloïdaux qui sont au c½ur de nombreux procédés.

 

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