Les problématiques de l’amont du cycle concernent, après une étape de dissolution/lixiviation du minerai, les étapes d’extraction sélective. C’est dans ce cadre que se situent les études menées par le LTSM qui permettent d’acquérir des données expérimentales essentielles dans des perspectives d’industrialisation d’un procédé.
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Dans ce cadre, l’extraction liquide-liquide et l’extraction liquide-solide sont toutes deux abordées par le biais de la définition et du développement de nouvelles molécules et matériaux adaptées à l’extraction sélective de l’uranium à la fois dans les gisements actuels mais également dans les gisements peu concentrés. Cette expérience et ce savoir-faire à la fois en chimie de synthèse (chimie des ligands sélectifs) mais également en physico-chimie des systèmes complexes, contribuent à la définition de nouveaux extractants (à la fois en extraction liquide-liquide et en liquide-solide) mais également à la compréhension des mécanismes mis en jeu lors de l’étape d’extraction de l’uranium.
La collaboration étroite dans ce domaine ainsi que la complémentarité, à la fois dans la méthodologie de synthèse (LTSM) et dans l’étude de l’extractant sur solution modèle et sur solution réelle (CEA/DMRC) a déjà permis, par exemple, d’aboutir à de nouvelles molécules extractantes de l’uranium très prometteuse.