Le CEA

Fort de plus de cinquante ans d’une implantation en terre gardoise au service de la Défense puis de l’industrie nucléaire nationale, le CEA Marcoule – exploitant nucléaire du site – réunit 1600 collaborateurs qui s’investissent quotidiennement dans la Recherche & Développement de l’aval du cycle du combustible nucléaire.

Avec les 3 800 salariés permanents de 5 entreprises (CEA, AREVA NC, MELOX, SOCODEI et CIS Bio international), les 1500 de sociétés prestataires et ceux des nouvelles entreprises s’implantant sur la zone, Marcoule est le premier site industriel et scientifique du Gard.
Sa masse salariale et le volume annuel de ses commandes et contrats (le budget annuel du seul CEA dépasse 450 millions d’euros) en font un acteur majeur de l’économie régionale.

Le centre apporte son soutien aux industriels – principalement AREVA – pour améliorer les performances des usines actuelles du cycle du combustible, mais aussi pour aider leurs ingénieries à proposer de nouvelles installations, compétitives à l’exportation.

A Marcoule, le CEA est également en première ligne pour répondre aux enjeux fixés par la loi du 28 juin 2006 sur la gestion durable des matières et déchets radioactifs, et pour préparer avec le prototype de réacteur nucléaire prévu en 2020 dans cette loi, l’entrée en service des systèmes nucléaires dits « de 4ème génération ».
Étudiés par les plus grands pays du monde, ces nouveaux réacteurs ont pour ambition de mettre en oeuvre un nucléaire durable grâce à l’utilisation optimale du combustible, la minimisation des déchets produits, la résistance à la prolifération et l’économie des ressources naturelles.

Ces « systèmes du futur » doivent permettre de recycler de manière très optimisée les matières valorisables du combustible (uranium et plutonium) mais aussi une partie des déchets actuels (les actinides mineurs contenus dans les combustibles usés et susceptibles d’être transmutés en réacteur…à condition d’avoir été préalablement séparés).
L’ensemble des thématiques abordées par l’Institut présente un grand intérêt pour le CEA : au-delà du seul secteur de l’électronucléaire, le CEA s’intéresse également aux perspectives scientifiques nouvelles qu’amèneront sans nul doute des procédés scientifiques « en rupture ».