Thématiques détaillées du LHYS
Afin de comprendre la façon dont l’uranium s’intègre dans le tissu osseux et dont il peut éventuellement s’en extraire, tout en se passant d’expérimentation animale, une approche mettant en œuvre des systèmes d’os synthétiques a été développée en collaboration avec le CEA/DSV, KIT-INE (Karlsruhe), l’INSERM de Lyon et l’Université de Nice (Biologie et radiochimie). Différentes méthodes de synthèses ont été développées et ont conduit à l’obtention de différents types de composés synthétiques. Ces composés ont été caractérisés et leur compatibilité avec la croissance de cellules osseuses (ostéoblastes) a été validée.
Cette approche permet ainsi d’obtenir un matériau biomimétique contenant une quantité d’uranium contrôlée et d’étudier au niveau chimique, biochimique et cellulaire un système représentatif contenant de l’uranium dans un processus biologique soit d’insertion, soit de décorporation d’uranium du tissu osseux.
